Photo du roman de Philippe Besson "Le dernier enfant"
Sentimental - romantique,  Vieillesse, mort, deuil

Une pensée pour toutes les mamans…

Aujourd’hui en Belgique, c’est la fête des mères !

Le roman de Philippe Besson « Le dernier enfant » rend hommage à toutes ces mamans qui voient partir leur dernier enfant et subissent le syndrome du « nid vide ».

Le dernier enfant : résumé

« Le dernier enfant » de Philippe Besson paru aux éditions Julliard a remporté le Prix de la Ville de Vannes en 2021. Ce roman raconte les quelques heures qui séparent une maman de son petit dernier. Son mari et elle se préparent pour l’emmener vers son nouveau lieu de résidence afin qu’il poursuive ses études et sa vie en toute autonomie.

Rien de plus normal, direz-vous. Certes, mais cette séparation reste une douloureuse épreuve pour les parents, et surtout pour la maman qui voit s’éclipser le dernier oisillon du cocon familial, désormais bien vide…

« Elle le détaille tandis qu’il va prendre sa place : les cheveux en broussaille, le visage encore ensommeillé, il porte juste un caleçon et un tee-shirt informe, marche pieds nus sur le carrelage. Pas à son avantage et pourtant d’une beauté qui continue de l’époustoufler, de la gonfler d’orgueil. Et aussitôt, elle songe, alors qu’elle s’était juré de se l’interdire, qu’elle s’était répété non il ne faut pas y songer, surtout pas, oui voici qu’elle songe, au risque de la souffrance, au risque de ne pas pouvoir réprimer un sanglot : c’est la dernière fois que mon fils apparaît ainsi, c’est le dernier matin. « 

Un roman tout en nuances, sobre et déchirant, sur le vacillement d’une mère le jour où son dernier enfant quitte la maison. Au fil des heures, chaque petite chose du quotidien se transforme en vertige face à l’horizon inconnu qui s’ouvre devant elle.

Quatrième de couverture du roman de Philippe Besson « Le dernier enfant »

Syndrome du nid vide

Lorsque les enfants quittent le foyer pour poursuivre leurs études ou pour s’engager dans la vie professionnelle, il arrive que certains parents, et bien souvent certaines mères, font une petite dépression. Celle-ci se traduit en général par une terrible impression de vacuité.

Ce sentiment semble complexe. D’un côté, les mamans sont très fières de voir leur progéniture s’épanouir dans leur vie, mais d’un autre côté, elles ont aussi l’impression de perdre le contrôle et leur utilité vis-à-vis de leur enfant.

Ce syndrome du nid vide n’est pas anodin et il faut pouvoir le reconnaître et le prévenir. L’article ICI dans Psychologies souligne les aspects de ce syndrome et fournit quelques astuces pour en surmonter les effets douloureux.

Roman pour la fête des mères

La fête des mères rappelle l’amour et la dévotion maternelles. Même si d’aucuns prétendent qu’il s’agit d’une fête commerciale, je pense qu’il est bon de réserver au moins un jour par an pour se souvenir de cet amour, ainsi que de toutes les émotions, parfois très fortes, qui assaillent le cœur d’une maman : orgueil et fierté bien sûr, mais aussi anxiété, angoisse, crainte et déchirement lorsque les enfants quittent le nid.

Le roman de Philippe Besson rend un vibrant hommage aux sentiments souvent complexes d’une maman. Ecrit avec sobriété et beaucoup d’authenticité, ce récit vous arrachera quelques larmes. Nul doute que beaucoup de mères s’y reconnaîtront….

Photo de rhododendrons

Bonne fête
à toutes les mamans !

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