Roman de Dave Connis "Lire est dangereux (pour les préjugés)"
Apologie de la lecture

Lecture : halte au préjugés !

Avec la rentrée scolaire, les travaux de lecture se retrouvent au programme de beaucoup de cours : en français, histoire, économie, langues étrangères etc.

Si certains élèves doutent des qualités de la lecture, je les invite à lire le roman de Dave Connis « Lire est dangereux (pour les préjugés) » .

Comme j’en ai parlé dans une précédente chronique, ce roman constitue une ode à la lecture et aux livres et pointe du doigt l’aberration de la censure. Dans le récit, l’étudiante Clara en fait l’expérience et tente de contrer cette censure en créant une bibliothèque clandestine…

Bienfaits de la lecture

Si vous n’êtes pas encore convaincu(e) des bienfaits que procurent les livres, alors relisez ici les raisons pour lesquelles il faut encourager la lecture.

Bien entendu, il en existe d’autres…

Lire rend libre de choisir

Nous lisons avec tout ce qui nous façonne et toutes ces couches qui font notre personnalité agissent comme un filtre. Nous lisons avec tout ce que nos yeux ont vu, tout ce que notre cœur a vécu depuis notre naissance. L’humanité est d’une telle complexité que nous ne pouvons pas être jugés responsables de la mauvaise interprétation d’un livre. Et ce n’est pas à cause d’un livre que les gens se tuent, aiment ou haïssent. Ou qu’ils décident d’être présidents. Ce que nous faisons avant et après une lecture relève d’un choix personnel. Et ce choix, c’est la liberté.

« Lire est dangereux (pour les préjugés) » de Dave Connis

Chacun aborde et interprète un récit avec le filtre de sa personnalité, ses expériences, ses émotions. Grâce aux moments de distanciation et de réflexion suscités par la lecture, nous pouvons nous emparer des clefs proposées pour contempler la vie selon un angle différent. Dès lors, la lecture nous ouvre une plus grande liberté de choix, et notamment celle de transformer notre existence à notre guise.

Les livres les plus appropriés ?

Dans le roman de Dave Connis, la jeune narratrice Clara se passionne pour un livre écrit par Lukas Gebhardt « Ne me marchez pas dessus » . Bien que fictif, ce roman est présenté comme une référence. Le lecteur y trouve même un résumé, des critiques, une biographie de son auteur.

Bluffant ! Car, outre cet ouvrage fictif, un grand nombre de citations extraites de romans bien réels abondent tout au long du récit. Et nous retrouvons avec plaisir la liste de tous ces ouvrages à la fin.

Parmi les livres cités,

  • « L’Attrape-coeurs » de J.D. Salinger
  • « Les Raisins de la colère » de John Steinbeck
  • « La Guerre des chocolats » de Robert Cormier
  • « Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur » de Harper Lee
  • « Les Cerf-volants de Kaboul » de Khaled Hosseini
  • « Le Monde de Charlie » de Stephen Chbosky
  • etc.

A chaque lecteur, jeune ou moins jeune, de découvrir le roman qui lui apporte le bienfait dont il a besoin au moment où cette aide pourrait lui être précieuse.

Bonne rentrée à toutes et à tous !

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