Apologie de la lecture,  Vieillesse, mort, deuil

Le Parfum de ces livres que nous avons aimés

« Déclaration d’amour à la littérature et aux écrivains, hommage passionné à une mère, une oeuvre d’une grande délicatesse sur l’extraordinaire capacité des livres à nous ouvrir à l’autre, à guider nos choix de vie, et à insuffler beauté et poésie dans le quotidien le plus difficile »

Extrait du quatrième de couverture du roman de Will Schwalbe « Le Parfum de ces livres que nous avons aimés »

Magie des livres durant les moments difficiles

L’auteur rend ici un vibrant hommage à sa mère sur fond des derniers moments passés avec elle dans un centre de soins dédiés aux patients atteints de cancer.

C’est en l’accompagnant dans les salles d’attente des séances de chimiothérapie que l’éditeur new-yorkais Will Schwalbe a démarré le club de lecture entre lui et sa mère. Lectrice passionnée, Mary Anne était, entre autres, la fondatrice de la bibliothèque universitaire de Kaboul.

Leurs échanges réciproques sur les livres, la littérature et les lectures qu’ils aiment les aideront à traverser les moments difficiles de la maladie de Mary Anne.

Hommage à la générosité de sa mère et à sa passion pour les livres

Ces échanges permettent également à l’auteur de revenir sur l’incroyable vie de sa maman, sur sa grande générosité et sa profonde humanité envers autrui.

Mary Anne venait en aide à de nombreuses organisations humanitaires qu’elle dirigeait ou auxquelles elle apportait son concours. Elle maintenait des liens avec de nombreux réfugiés rencontrés dans le monde entier, apportant soutien et réconfort.

Elle orchestrait aussi son foyer et sa famille de trois enfants.

Les premiers souvenirs de l’auteur sont ceux de sa mère leur faisant la lecture, à lui, à sa sœur et à son frère.

« Nous baignions dans les livres », nous confie l’auteur qui mentionne également que sa mère avait une stratégie secrète pour encourager ses trois enfants à lire des livres « dans la catégorie supérieure » :

…. il lui suffisait de dire que nous étions un peu trop jeunes pour certains livres pour que nous les lisions encore plus vite…. »

Extrait de « Le Parfum de ces livres que nous avons aimés » de Will Schwalbe

Lecture qui nourrit notre regard sur le monde

Will Schwalbe nous fait remarquer que sa maman a toujours été convaincue que les livres constituaient « l’outil le plus puissant de l’arsenal mis à la disposition des hommes » parce que grâce à eux, « nous savons ce que nous devons faire de nos vies et comment le dire aux autres ». Elle était persuadée que lire toutes sortes de livres était « le meilleur moyen à la fois de se divertir et de prendre part à la conversation humaine ».

Selon la conviction de sa mère, les livres servent également à rapprocher les êtres, à maintenir la proximité, même après la mort de l’un d’entre eux.

Roman phare du « lire pour guérir »

Le titre de ce roman m’avait attirée depuis longtemps. Avoir enfin lu ce récit m’a confortée dans mes convictions quant aux qualités bienfaisantes de la lecture. C’est donc avec un réel plaisir que je vous recommande ce roman qui correspond tout à fait à l’axe suivi par mon blog « lire pour guérir ».

Qui plus est, le récit est vraiment agréable à lire et il fournit de nombreuses pistes de lectures. C’est avec beaucoup d’intérêt aussi que l’on suit les commentaires de l’auteur et de sa mère sur des titres littéraires connus ou moins connus.

Une belle rentrée à tous et de belles lectures !

4 commentaires

Laisser un commentaire