Clin d'oeil festif,  TRADUCTION

Journée internationale de la traduction – « Traduire, tout un art à protéger »

Aujourd’hui nous fêtons la journée internationale de la traduction.

Qui célèbre-t-on lors de cette journée de la traduction ?

Il s’agit de rendre hommage à tous les spécialistes des langues, aux traducteurs, interprètes, linguistes et terminologues qui créent des liens entre les peuples et les cultures et favorisent de ce fait le dialogue et la paix.

Par sa résolution 71/288 adoptée le 24 mai 2017, l’Assemblée générale a désigné le 30 septembre Journée internationale de la traduction, soulignant ainsi le rôle crucial des spécialistes des langues dans le rapprochement des nations et la promotion de la paix, de la compréhension et du développement.

Extrait du site des Nations Unies ICI.

Pourquoi avoir choisi le 30 septembre pour la journée de la traduction ?

Le 30 septembre fait référence à la date de la mort de Jérôme de Stridon ou saint Jérôme (décédé le 30 septembre 420 à Bethléem) qui est considéré comme le patron des traducteurs. Il traduisit et effectua une révision critique du texte de la Bible en latin, basée sur les textes originaux hébreux. Cette nouvelle édition de la Bible fut connue plus tard sous le nom de Vulgate. On utilisa celle-ci jusqu’au XXe siècle comme le texte officiel de la Bible en Occident.

En 1979, une version latine moderne, appelée Nova Vulgata, a été promulguée par Jean-Paul II et est accessible en latin sur le site officiel du Saint-Siège.

Thématique de la journée mondiale de la traduction en 2024

C’est sous l’impulsion de la Fédération Internationale des Traducteurs que la journée du 30 septembre en hommage aux professionnels de la traduction est devenue populaire pour finalement prendre une dimension internationale.

La thématique de l’édition 2024 vise à souligner l’importance de la protection par la propriété intellectuelle, et notamment par les droits d’auteur, dont bénéficient les œuvres de traduction en vertu de la Convention de Berne.

L’affiche reprise ci-dessus a été choisie par la Fédération Internationale des Traducteurs pour célébrer cette journée, avec le slogan « Traduire, tout un art à protéger ».

En tant que créateurs d’œuvres dérivées, les traducteurs et traductrices ont acquis de haute lutte leurs droits moraux de voir leur nom figurer sur leur traduction, de contrôler les modifications apportées à leur œuvre et de recevoir une juste rémunération. Cette protection de base pérennise l’avenir des professionnels de la traduction ainsi que l’art millénaire de la traduction en soi.

Extrait du site de la Fédération Internationale des Traducteurs ICI.

Traduction littéraire

La traduction littéraire me tient particulièrement à cœur, comme vous pouvez le lire dans une chronique précédente en cliquant ICI.

Mais la traduction en tant que telle s’applique également aux textes économiques, juridiques, publicitaires, etc. Comme pour celle qui concerne les ouvrages littéraires, toute traduction réalise un pont entre des cultures différentes et ouvre des chemins de communication.

Traduire permet par exemple à une personne d’une contrée du sud de comprendre ce qu’un résident du nord assimile face à un événement ou ressent vis-à-vis d’une difficulté. Les termes sont peut-être différents, ainsi que la façon dont ils sont agencés, mais les émotions sont similaires. Le travail de la personne qui effectue la traduction est de participer à ce partage en identifiant les ressorts de chacune des deux cultures et en tentant de les unir.

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